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Filière équine Coopération renforcée de l'Inra et des haras nationaux

L' Inra et les haras nationaux s'engagent pour une coopération renforcée au service de la filière équine.

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Dans beaucoup de régions, le cheval et sa filière sont des éléments de développement socio-économique, environnemental et culturels (© Inra - Haras nationaux)
Marion Guillou, présidente directrice générale de l'Inra et Emmanuelle Bour, directrice générale des Haras Nationaux ont signé le 27 juin un accord-cadre Inra-Haras Nationaux. «Ces deux organismes publics renforcent ainsi leur coopération en matière scientifique et en matière d'innovation et de transfert, dans le domaine du cheval et de la filière équine», précise l'Inra dans un communiqué.

Depuis plus de trente ans les deux organismes développent des collaborations scientifiques. La signature de cet accord-cadre permet aux deux organismes de poursuivre ou d'initier des actions dans de multiples domaines.

Des projets d'études

Les domaines de recherche conduits conjointement résultent d'une réflexion prospective menée avec les principaux partenaires, CNRS, AFSSA, Ecole Nationale Vétérinaire, Universités, Institut de l'Elevage, pour contribuer à répondre à ces défis socio-économiques et scientifiques. Cette réflexion s'est appuyée sur l'analyse des demandes formulées par les principaux acteurs de la filière.
Parmi les projets d'étude pour l'avenir, on citera notamment l'analyse sociologique et économique de la filière, la génomique au service du dépistage du dopage, l'évaluation génétique internationale des reproducteurs et la modélisation des programmes de sélection dans le domaine des compétitions équestres, l'économie des territoires et la valorisation de l'environnement.

Quand aux collaborations de recherche avec des résultats marquants, elles concernent par exemple «la caractérisation du comportement et du tempérament du cheval, la prévention des tendinopathies chez le cheval-athlète, l'identification de gènes d'intérêt pour l'élevage équin, la méthodologie de la détection de l'œstrus chez la jument, la congélation et le transfert d'embryons, ou encore la technologie de l'insémination artificielle», précise l'Inra.

«La recherche est un investissement incontournable pour préparer l'avenir», commente l'Inra, « d'autant plus que le cheval est un fait socioculturel marquant du XXIème siècle. Dans beaucoup de régions, le cheval et sa filière sont des éléments de développement socio-économique, environnemental et culturel. Les secteurs des courses et des sports équestres de haut niveau connaissent une progression constante qui conduit à des échanges internationaux accrus où la recherche de compétitivité en termes technologiques et économiques est très marquée. Enfin, l'espèce équine présente des particularités physiologiques et comportementales qui lui confèrent une place de choix dans les approches de biologie comparative et les recherches pour des perspectives biomédicales.»

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